Ville royale et historique, nous avons pu y visiter le mausolée d’Ahmed Abdallah, qui a marqué l’histoire et le retiendra comme le père de l’indépendance. En effet, Domoni est la ville natale de l’ancien président des Comores Ahmed Abdallah Abderamane.

Un mausolée est un monument funéraire de grandes dimensions où repose le corps d'un défunt, il est alors considéré comme son tombeau. Quant à la mosquée c'est un lieu de culte.

Mais le mauvais temps s'est levé, Domoni se révèle timidement à travers un voile de brouillard. Demain matin avant de regagner le nord d'Anjouan, nous reviendrons pour voir ce spectacle au levé du jour.

Je finis cette journée sur ce cliché des rues de Domoni lorsque la pluie fait son apparition. Les enfants heureux profitent des bienfaits de cette nature pour se glisser sous les "fuites d'eau de pluie". Les rues s'animent alors de leurs rires et hurlements de joie.

Et c'est aux aurores que le lendemain nous sommes allés contempler le magnifique panorama qu'offre Domoni, ville aux minarets près de l'océan.













C'est la dernière journée à Anjouan, direction plein nord à Djimilimé pour une randonnée afin de rejoindre l'aéroport à Ouani et la boucle sera bouclée. Il s'agit d'un petit village isolé à la pointe Nord-Est de l'île dans lequel nous avons fait connaissance avec les écoliers.

Durant notre séjour, nous avons été marqués par les similitudes avec Mayotte. A commencer par les bangas. Il s'agit d'une petite maison aux murs peints et aux inscriptions colorées. Construire un banga est un rite de passage. À la puberté, les garçons quittent leurs parents et se bâtissent une case en terre avec des matériaux fournis par la famille non loin de l'habitation parentale. Après avoir été maçon, le jeune se fait peintre pour orner sa nouvelle case. Il cherche à surprendre et attirer une âme soeur dans une cabane enchantée.