Le temps passe mais les souvenirs restent...

 
 
 

Et à proximité du palais du sultan fut construite au bord de la mer une centrale hydro-électrique qui utilise l’énergie de la petite rivière Tatinga.



Non loi de là, nous avons pu profiter de la cascade d'Ongoni pour se raffraichir un peu, il s'agit d'une des plus belle de l'île.


Mais cette journée fut marquée par la rencontre des enfants de l'école de Bambao qui collectivement essayaient de résoudre les problèmes que le maître avait donnés.



Comme ils étaient en train d'y réffléchir collectivement, c'est tout naturellement que nous les avons aidé sous le sourire amusé de l'instituteur!







Nous avons aussi rencontré des peintres mais pas communs, car ils peignaient les "kwassas". Il s'agit des barques des pêcheurs, mais aussi des embarcations de fortune qui permettent aux anjouannais de rejoindre Mayotte la nuit. C'est la triste industrie de l'immigration comorienne.





Quittons la région de Bambao pour rejoindre la ville de Domoni (2ème ville d'Anjouan).

 
Mais avant de reprendre la route, petite séance de tressage de panier après un bon déjeuner local de poisson grillé.
Prenons une feuille de cocotier qui est loin de ressembler à une feuille de chêne! Elle est coupée en deux dans le sens de la longueur. Et d'après  les règles de tissage "un dessus, un dessous", on peut tout faire, des paniers écologiques, mais aussi des clôtures pour protéger les habitations des vis-à-vis.
Plus facile à dire qu'à faire, surtout quand on voit la vitesse à laquelle les locaux exécutent leurs ouvrages!









Continuons notre journée dites "historique" dans les rues de Domoni.



Domoni fait face à Mayotte et est la deuxième ville d'Anjouan. C’est un lieu chargé d’histoire. En effet, c’est ici que la culture arabe est entrée à Anjouan.


Longtemps rivale de Mutsamudu, Domoni est également une ville portuaire, ancien mouillage des navires à voile européens allant aux Indes et des boutres de l’océan indien. Aujourd’hui cette activité a beaucoup diminuée.
Cette mer de toits en terrasses d’où surgissent plusieurs minarets et qui descend abruptement vers l’océan évoque irrésistiblement des villes soeurs au Yémen.
 



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