Dans cette mangrove, nous avons découvert une fougère primaire dont les espèces males et femelles diffèrent de leur fruit. il s'agit du "palmier sagou". En effet la fougère mâle fait une fleur alors que la fougère femelle donne des fruits qui sont ramassés, puis séchés pour pouvoir être servis comme mets en accompagnement des plats comoriens. La préparation est très longue et malheureusement ce plat dégage une odeur noséabonde qui ne m'a permis que d'y goûter aussi téméraire que je suis!





Cette mangrove a été réduite à cause d'une coulée de lave qui rend la côte magnifique avec ce contraste de couleurs. Ainsi l'île s'agrandit un peu plus à chaque éruption.

Continuons notre route vers l'extrême nord de l'île avec pour prochaine étape Hadjambou où nous avons visité les ruines de l’ancien village qui a été abandonné à cause de présence de djinns (fantômes).



Au 14ème, le roi du village fit prisonnier un djinn qui lui demanda de bien vouloir le libérer et que si il le faisait, il lui ferait une offrande. Alors le roi libéra le djinn qui tena sa parole et fit les mûrs de son palais que l'on reconnaît par les portes imposantes.





Mais cela ne sufit pas, et les djinns maléfiques vinrent hanter le village toutes les nuits. Alors les villageois décidèrent de partir reconstruire leur village un peu plus loin.
Les techniques de construction à l’époque étaient de la poudre de corail et de la chaux. Ils font chauffer le corail qui devient une pâte qui s’apparente à de la colle dont ils se servaient comme du ciment.
Si aujourd’hui, on voit des pointes et du ciment sur les différents édifices c’est qu’ils ont été rénovés.



Redescendons par la côte orientale de l’île, la route nationale passe par le village d’Ivoini qui paraît au loin se blottir contre les flancs d’un gigantesque dragon, dont seule apparaît la colonne vertébrale hérissée de pointes.



Ce chaos de rochers qui forme une péninsule est en fait un ancien cratère volcanique ruiné par l’assaut des vagues.





Avec vue sur l'île aux tortues au loin.