Le temps passe mais les souvenirs restent...

 
 
 
17 juin 2016

Que le temps passe vite!!! Je pense à mettre un article sur ce blog et un autre évènement se produit, ah je ferai bien un article, et l'évènement suivant arrive, les autres s'enchaînent et je n'ai toujours rien publié!!!
Et bien ce week-end, je vais rattraper tout ça.

Tout d'abord, je vous remercie pour tous vos messages de soutient. Aujourd'hui, la vie à Mayotte est conditionnée par les évènements sur l'île, caractérisés par une extrême violence. Mais j'essaie de passer outre, de continuer à découvrir cette belle île et ses environs. Alors volontairement, je n'exposerai pas les faits tragiques du quotidien, pas parce que je ne veux pas les relater ou parce que je ne me sens pas concernée, mais pour ne pas s'arrêter à ces faits qui peuvent aussi se passer partout ailleurs. Ce qui se passe à Mayotte aujourd'hui est la conséquence des politiques nationale, régionale et même locale. Et je ne veux pas rentrer dans ces débats. Alors continuons à découvrir la richesse culturelle de cette île.
 
Et commençons par nos papilles !
Je découvre la culture culinaire mahoraise avec Dassami et ses recettes mahoraises d’hier ou d’aujourd’hui. A travers ses ateliers de cuisine, on retrouve la cuisine d’antan comme on dirait à la Réunion.


 
Aujourd’hui, nous avons cuisiné l’ambrevade ou encore appelé pois d’Angole en faisant un plat mahorais appelé « mogona tsuzi » - ambrevade au lait de coco.
 
L’ambrevade se présente en gousse (comme les petits pois) qu’il faut écosser pour récupérer les grains. Ils seront ensuite bouillis à l’eau.





Il nous faut aussi du lait de coco, et là le travail commence. Il faut râper la coco, puis la presser pour que se dégage le lait. Mais tout est pensé, la chaise plus ou moins confortable avec au bout la petite râpe !









Et le dernier élément le manioc qui sera lui aussi bouilli.





On rassemble ces trois éléments ensemble qu’on laisse mijoter.


 
Avec l’eau qui a servi à cuire les ambrevades, on fait un bouillon en rajoutant un peu de poisson et quelques épices sans oublier du bilimbi, fruit acide semblable aux cornichons.





Pour continuer avec les papilles, je vous emmène au Maroc cette fois-ci avec ce plat que j'ai découvert avec Geneviève il y a tout juste une semaine: la pastilla de poulet, un régal!


Et oui, j'ai eu mon diplôme en arabe!



Bonne dégustation à tous!!



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