Le temps passe mais les souvenirs restent...

 
 
 
18 juillet 2016

Reprenons le chemin des sentiers mahorais pour découvrir sa faune et sa flore. Plusieurs fois, nous avons traversé l'ancien coeur agricole de l'île en passant sur les propriétés vivrières autour du Mont Combani gardées par des zébus.



Cette randonnée a été très riche en découvertes de fruits en milieu naturel (en novembre).
Elle s'est terminée par la forêt de bambous géants, spectaculaire!!!!

Pour commencer, voici un alambic. Il permet de récupérer les huiles essentielles de la fleur d'ylang. On en trouve un peu partout dans cette région agricole où la pluviométrie est plus importante qu'ailleurs dans l'île. C'est pourquoi dans cette région les champs d'ylang y sont abondants.


Voici des cabosses de cacao sur leur cacaoyer. Les graines qui servent à faire le cacao sont à l'intérieur. Mais il faut encore une étape, celle de la torréfaction pour pouvoir les déguster!



 
En regardant d'un peu plus prêt cette plante, il s'agit du curcuma. Mais le curcuma est une racine de couleur ocre qui est broyée afin de donner la poudre qui agrémentent nos plats culinaires.

 
Aux abords des champs de culture, on trouve des abris de ce type qui sont des abris pour les agriculteurs afin qu'ils puissent se protéger des intempéries lorsqu'ils travaillent dans leurs champs. Il s'agit aussi de leur habitation de fortune lorsqu'il faut surveiller les arbres fruitiers remplis de fruits qui arrivent à maturité à cause des voleurs.

 
D'ailleurs en fin d'année, les guetteurs sont bien présents pour préserver leur récolte de mangues ou même de litchis. Vous remarquerez que lorsqu'ils sont verts il n'y a pas de filets de protection qui sont apparus lorsque les fruits mûrissent. Ils ne s'agit pas de les protéger que des oiseaux.


Manguier
 







Et voici un remarquable arbre à litchis centenaire.

 
Nous avons aussi vu les canneliers, l'arbre qui donne de la cannelle que l'on trouve le plus souvent en poudre en métropole. Ici, c'est en bâton qu'on la trouve sur les marchés, c'est l'écorce de l'arbre qui est récupéré et il s'enroule naturellement.

 



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