Le temps passe mais les souvenirs restent...

 
 
 
20 septembre 2014

Nous continuons à découvrir les magnifiques points de vue avec les sacs à dos. Cap sur l'extrême sud-est cette-fois-ci avec l'association des Naturalistes de Mayotte. Magnifique journée aux paysages plus impressionnants les uns que les autres. Cap plein sud.

Nous avons commencé par découvrir la mangrove de Dapani avec ses amas de racines entremêlées, hors du sol. (explications dans un prochain article)

Mangrove de Dapani

Puis tout d'un coup, l'un des plus spectaculaires paysages d'érosion liée essentiellement au cycle de l'eau s'offrait à nous: les "padzas" en shimaoré ou les "bad lands" en anglais.
Il s'agit d'un site géologique de toute beauté: le rouge des sols, le vert de la végétation alentour, le bleu du lagon offrent un contraste de couleurs saisissant.
C'est le résultat d'une érosion incontrôlée. Le sol, à nu, accidenté va envaser le lagon à chaque nouvelle pluie. Les causes de cette érosion sont à la fois naturelles et humaines: averses tropicales, déforestation... Une action de réhabilitation des padzas est engagée depuis 1980, avec des plantations d'arbres.
 

Padzas de Dapani

Et nous avons rejoint un agréable sentier souvent ombragé. Le chemin traverse un paysage de savane africaine. Les baobabs, symboles de la forêt sèche littorale, surgissent de part et d'autre de la végétation broussailleuse. Mayotte compte deux espèces, phénomène unique en outre-mer: le baobab africain aux fleurs blanches et le baobab malgache, aux fleurs rouges, beaucoup plus rare. La légende dit que les baobabs abriteraient les "djinns", les esprits des ancêtres.
Et nous sommes arrivés sur la plage de Charifou Passi Bé, une jolie plage de sable noir bordée elle aussi de baobabs avec en face l'îlot Chissioua Mbouini au milieu des euax turquoises.
 
Baobabs sur la plage
 

Ilôt Chissioua Mbouini

Nous avons rejoint le point de départ en alternant les plages de sable avec les plages de cailloux noirs.


 



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